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Les deux nouveaux films de l’agence BETC pour la marque de restauration rapide jouent la carte du spectacle pour remettre du jus dans la célèbre saga «Venez comme vous êtes».

Entame déroutante, chute bluffante, les nouveaux spots de McDonald's ne devraient pas passer inaperçus. Dans un restaurant, un jeune homme et ses amis, dans l'un, une famille, dans l'autre, énoncent leur commande… en chantant, avant un final surprise avec des centaines d'«équipiers» McDo. Ces deux films imaginés par BETC, l'agence en charge de la communication de marque de l'entreprise (TBWA Paris s'occupant de la communication commerciale), sont le troisième volet de la saga «Venez comme vous êtes».

Une signature lancée en 2008 et destinée à illustrer tout à la fois la diversité des publics dans les restaurants McDonald's et la diversité de tout un chacun. En 2010, le deuxième opus centrait son propos sur les restaurants comme lieux de vie avec trois films «tranches de vie» et plusieurs affiches ayant fait date («Dark Vador», «Cendrillon», «Astérix et Obélix»…).

A découvrir à partir du 25 mars après une première diffusion vendredi 16 mars dans les écrans de coupure de la retransmission annuelle sur TF1 de la tournée des «Enfoirés», les deux films, «Fanfare» et «Acoustique» (chacun en trois versions de 30, 45 et 75 secondes pour le premier, de 30, 45 et 52 secondes pour le deuxième) visent à insuffler optimisme et énergie dans la saga de la marque.

«Un moment clé de la relation»

Pour mettre du jus dans la publicité McDo, BETC a choisi le registre de l'entertainment. «Les restaurants sont un lieu de spectacle dont les premiers spectateurs sont les équipiers qui prennent la commande, commente Stéphane Xiberras, président et directeur de la création de l'agence. Les films se placent de leur point de vue, ils sont un hommage à leur professionnalisme.»«La prise de commande est un moment clé de la relation, c'est là que la signature de la marque prend tout son sens», ajoute Xavier Royaux, vice-président marketing France de McDonald's.

Raconter la commande en chantant et en dansant, l'exercice est inhabituel et le pari était osé. «C'est typiquement le film casse-gueule. Il fallait respecter l'équilibre entre quelque chose d'assez léger et du souffle, de l'épique, entre de l'humain et du non bricolé, entre la vraie vie et le spectacle», raconte Stéphane Xiberras. Le soin apporté au décor, au casting et à la chanson emporte l'adhésion.

La réalisation est à l'avenant avec, derrière la caméra, Jonathan Hopkins, un jeune réalisateur anglais habitué des publicités en musique et en chanson. Il s'est notamment illustré sur Wispa, barre chocolatée de Cadbury pour laquelle il met en scène une étonnante parade («For the love of Wispa», agence Fallon), et sur Yeo Valley («Live in harmony», agence BBH), épatante parodie de «boyband» chantant pour des yaourts bio.

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