Hack for good 2018
Très motivés par ce Hack for good, Caroline et Matthieu ont des profils très complémentaires. Ils ne sont pas en « team » à proprement parler, au sens où ils ne travaillent pas systématiquement ensemble, mais apprécient beaucoup de collaborer tous les deux.

Matthieu Bouilhot a démarré sa carrière sur des problématiques de stratégies social media. Progressivement, il a évolué vers la conception chez Fred & Farid d’abord, puis chez Publicis, avant de rejoindre BETC en 2017. Caroline Grimprel a quant à elle fait des études de direction artistique à Penninghen, puis a intégré BETC juste après avoir été diplômée en 2016. Elle a réalisé quelques films publicitaires parmi lesquels #FightFakeNews pour Reporters sans Frontières. « Les campagnes pour des causes humanitaires bénéficient généralement de budgets plus serrés que les marques grand public, mais en contrepartie, les associations sont souvent moins frileuses », estiment-ils. Ils constatent par ailleurs que de plus en plus de clients souhaitent s’orienter vers des bonnes causes, et non pas communiquer seulement sur leurs produits. « Les ressorts créatifs sont les mêmes. Il faut marquer les esprits, tout en évitant quelques biais, comme le fait d’être trop choquant ou trop moralisateur », notent-ils. « J’admire beaucoup les photographes ou les humoristes, car ils ont un vrai sens de l’observation. Ils sont capables de donner une vision très juste des gens et des situations », souligne Caroline. Matthieu, lui, dévore la production publicitaire : « il y a quinze ans, il fallait récupérer des dizaines de VHS pour se faire une culture pub. Aujourd’hui, on a accès à des milliards d’informations en un clic ». Ils espèrent que ce Hack for Good servira à quelque chose : « une campagne réussie est une campagne qui contribue à changer un peu le cours des choses ». 

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