Reportage
La filiale française des marques Adidas et Reebok a choisi de regrouper ses bureaux et de quitter Voisin-le-Bretonneaux (Yvelines) et la rue Notre-Dame-des-Victoires (2ème arrondissement). Direction le IXème arrondissement pour la découverte de ses nouveaux locaux...

Saint-Lazare, 10 heures du matin, les rues ne désemplissent pas.

En plein cœur du IXème arrondissement de Pris, derrière cet hôtel particulier se cache les nouveaux locaux de la célèbre marque aux trois bandes ; Adidas.

«Bienvenue à Panam, notre nouvel ambassade», lance souriante Muriel Farradeche, responsable communication chez Adidas France. Accueillis chaleureusement dans la salle commune, sous le nom de «la cité», les salariés s’y retrouvent autour d’un repas ou d’un café pour discuter ou tout simplement se détendre dans ce grand espace.

Les travaux sont à peine finis que les salariés ont déjà pris possession des lieux. Réparti sur six étages, le groupe Adidas et Reebok se partagent 3 340 mètres carrés. Autant dire que ce n’est pas la place qui manque pour les cent salariés présents. Les deux premiers étages sont des open spaces où le placement est libre. Rarement installés au même endroit, «les salariés sont souvent amenés à discuter ensemble et c’est important de créer du lien entre les équipes de tous les pôles», soutient la directrice des ressources humaines d’Adidas, Sandrine Scheer.

Les quatre étages restant sont consacrés aux showrooms des collections qui sortiront courant 2018. Des produits en cours de conception visibles par les partenaires, les athlètes et les médias.

Fierté d'appartenance

Autres aménagements: des cabines téléphoniques, des salles de détente, une salle de sport ouverte 7j/7, 24h/24 ou encore des sièges massant qui sont également à disposition des salariés... Autant dire que la marque se plient en «trois» pour prendre soin de ses employés. Et ça marche, en moyenne un salarié reste entre neuf et dix ans dans l’entreprise. Elle a d’ailleurs été classée 8ème entreprise où il fait bon travailler selon le classement «Great place to work». Leur volonté est d’atteindre le Top 5.

A l’intérieur, l’adhésion des salariés pour la marque est saisissante, tous arborent au moins un vêtement Adidas ou Reebok. Peu importe leurs places hiérarchiques, ils portent tous des baskets aux pieds. Sandrine Scheer rappelle tout de même: «les locaux ne sont qu’une vitrine de la marque».

Derrière ce déménagement se cache également la volonté d’ancrer une nouvelle politique, sous le nom de «creating the new» (créer le renouveau) qui repose sur trois piliers. Les «key city», ou les villes clés, où l’entreprise devra s’implanter, «speed», ou vitesse d’accélération de la production, pour essayer de la ramener en Europe, et «open source», ou comment la connexion avec l’extérieur devient importante pour pouvoir se développer.

En parallèle, l’entreprise prépare l’installation de son siège social dans le nouveau quartier Archipel à Strasbourg, en face du parlement européen d'ici début 2018.

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