Dans un article paru le 10 avril sur le site d'information Slate («Il y a pire que les agences de notation, Médiamétrie Net Ratings»), le journaliste Eric Leser accuse le baromètre de distribuer «les bonnes et les mauvaises notes aux audiences des sites Internet en fonction de critères obscurs et contestables». Il lui reproche notamment de s'appuyer sur un panel de 25 000 utilisateurs (ne comptant pas, par exemple, de possesseurs d'ordinateurs Apple), selon une méthode dite «user-centric». Estelle Duval, directrice de Médiamétrie Net Ratings, réplique que cette méthode permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'internaute, contrairement aux données «exhaustives». Et de préciser que «les utilisateurs d'Apple - 5% des équipés à domicile - sont pris en compte par le biais d'un redressement statistique».