Avec «Saudi Odyssey», BETC réalise pour l’Autorité saoudienne du tourisme une campagne mélangeant passé et futur aux allures de film de science-fiction.

C’est une fiction qui devient réalité, et une réalité qui devient une fiction dans « Saudi Odyssey », la campagne imaginée par BETC pour l’Autorité saoudienne du tourisme. Ce film réalisé par Antoine Bardou-Jacquet (Partizan) et mise en musique par le compositeur Guillaume Roussel suit l’histoire d’une femme à la découverte d’une nouvelle planète. Cette terre inconnue a un nom : l’Arabie saoudite. Depuis son ouverture au tourisme en 2019, le pays porte un grand intérêt à son développement. Peu exploré, riche en paysages, et rempli d’histoire... Ce sont les atouts qu’a eu envie de montrer BETC, qui est depuis un an et demi l’agence stratégique mondiale de l’Autorité saoudienne du tourisme pour cette campagne internationale. « Nous voulions changer l’image que les gens peuvent se faire de ce pays, et montrer toute sa diversité qui ne se restreint pas à un désert. On y a la réelle impression d’être dans un film de science-fiction et d’arriver sur une autre planète comme dans Dune, Star Wars, etc. », partage Guillaume Rebbot, directeur de création sur la campagne. « Il existe une forte énergie de transformation là-bas et nous avons eu envie de montrer qu’il s’agit d’une destination au grand potentiel. Nous voulions montrer ce pays comme on ne l’a jamais vu », complète Guillaume Espinet, vice-président de BETC.

Si les images semblent tout droit sorties d’un film de science-fiction, elles restent fidèles à la réalité. C’est d’ailleurs l’un des points que l’agence a voulu préserver : « La SF ne devait pas être fabriquée, tout ce qu’on voit était filmé tel quel. Il n’y avait qu’à poser la caméra pour obtenir cet effet. Tout ce qu’on montre est un catalogue de ce que les gens peuvent faire là-bas », poursuivent-ils. Au cœur de ce spot, la structure narrative a une place essentielle, raconte le directeur de création : « C’était important d’être mis dans la peau d’un personnage, et de le voir découvrir le pays. Au début, l’exploratrice est intriguée, puis au fur et à mesure qu’elle le visite, elle l’aime et finit par être adoptée par celui-ci. » Le choix de mettre une femme en premier rôle n’était pas anodin : « Nous voulions montrer aussi que l’Arabie saoudite évolue aussi sur le droit des femmes dans sa société, même si ça prend du temps, en mettant en avant une femme s’y aventurant seule », ajoute le vice-président de BETC.

Pour arriver à ce résultat, les équipes de tournage ont sillonné les régions pour trouver les meilleurs décors, et ont effectué un repérage six mois à l’avance. Le film a été tourné en avril dernier à Riyad, Al-’Ula, ainsi qu’à Djeddah, dans des conditions plutôt inhabituelles : « Nous faisions un jour de tournage pour trois jours de repérage. Lors du tournage en mer Rouge, nous étions suivis par des dauphins. C’était fou de voir un tel écosystème préservé. Nous avons même eu affaire à une petite tempête de sable et de la pluie », conte Guillaume Rebbot, avant que Guillaume Espinet ajoute : « Il y a eu un orage qui a fait fuir les chevaux dans la montagne. Les équipes ont passé une journée à les récupérer. » Cette expérience fut aussi l’occasion de faire de la pédagogie à la population locale et d’ouvrir la voie à d’autres futurs tournages. En 2023, l’Arabie saoudite a accueilli 27 millions de visiteurs internationaux et souhaite monter ce chiffre à 70 millions d’ici à 2030.

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