À l'instar d'autres grands acteurs français des marketing services, le groupe High Co (68,52 millions d'euros de marge brute en 2009, en baisse de 3,2%) poursuit sa démarche de regroupement de différentes agences auparavant très spécialisées. La dernière-née du groupe, High Co Shopper, réunira désormais trois métiers, ceux du conseil (dévolu jusqu'alors aux enseignes High Co 3.0 et High Co Avenue), du marketing opérationnel (ex-High Co Field Marketing) et de la régie publicitaire en magasin (auparavant High Co Marketing House).
«Nous avons d'abord commencé par rassembler toutes nos entités sous la bannière High Co en 2009. À présent, nous simplifions notre offre, explique Richard Caillat, président du groupe. Nous sommes dans une logique de convergence et d'intégration afin de mener des opérations depuis la conception jusqu'à la mise en place en magasin, en plus d'une régie pour mutualiser les coûts de communication.» Cette nouvelle structure sera dirigée par un tandem de trentenaires composé de Valérie Piotte et de Raphaël Hodin, ex-codirigeants de High Co 3.0.
Le pari de l'interactivité
En quatorze mois, le groupe sera passé de quatorze entités à trois pôles (High Co Docs pour le distributeur Casino, High Co Data pour les bases de données et les bons de réduction et enfin High Co Shopper). «Les annonceurs sont dans une logique de campagnes globales et recherchent une mesure précise de leur retour sur investissement, ce qui ne correspond pas à une organisation faite de petites briques isolées», souligne Valérie Piotte.
Ce changement marque aussi l'avènement de spécialistes du numérique à la tête d'High Co Shopper. «Autour de compétences en conseil, en animation commerciale et en numérique, nous faisons le pari que les magasins deviendront bientôt interactifs, avec des consommateurs qui font leurs courses munis de leurs smartphones.»