Vincent Grégoire, directeur du département art de vivre du cabinet Nelly Rodi

Sur le plateau de Téva Déco, il décrypte les tendances du design pour Madame Tout-le-monde, à qui il ouvre les portes de son intérieur dans les colonnes d'Elle Déco ou avec laquelle il partage le secret de ses recettes de cuisine dans Elle à table.

Toujours disponible, jamais avare d'un néologisme qui fait mouche, Vincent Grégoire est «le» chasseur de tendances que s'arrachent les journalistes de la presse art de vivre. Et pour cause: depuis bientôt vingt ans, au sein du cabinet Nelly Rodi, il scrute, repère, identifie les signes annonciateurs de changement et aide les marques à les décrypter. «Ce n'est pas faire le gourou, c'est être sur le terrain, dans une usine pour rendre tout cela concret», rappelle celui qui, enfant, se destinait à travailler dans la mode. Mais papa et maman n'ont pas voulu. «C'est tant mieux. Aujourd'hui, j'ai la chance de travailler à la fois avec des marketeurs et des développeurs, et d'avoir une approche globale des choses, ce que je n'aurais probablement pas eu si j'avais choisi la mode», avance ce quadra qui se dit jamais aussi heureux que lorsqu'il parvient à perturber ses clients. «Ce qui est intéressant, c'est la dissidence, la prise de risques.»

Vincent Grégoire l'affirme: le temps du politiquement correct, du consensus mou, du conformisme, est révolu. «Les consommateurs sont dans des schémas de "survivor". Ça libère de nouvelles énergies, de nouveaux extrêmes dans les couleurs, les structures. Parallèlement, la réalité augmentée, les technologies font naître de nouveaux gestes et services, et les écrans sont partout.» Tout cela donne naissance à une tendance très hypnotique...

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