Formation
La création à 360 degrés, telle est l’ambition de l’école Le Quatre. Sous l’égide de l’Iscom, elle ouvrira ses portes dès la rentrée 2019.

Quand on parle de création, difficile d’en établir les contours. Dans le domaine professionnel, ce mot évoque de nombreuses compétences et peut être utilisé pour parler de différents métiers. Avec l’arrivée du digital, les territoires d’expression ont explosé et agences et annonceurs recherchent désormais des profils de plus en plus polyvalents. Pour répondre à ces mutations, le groupe d’écoles de communication Iscom ouvrira en septembre 2019 une nouvelle école focalisée sur les métiers créatifs dans la communication : Le Quatre. 

« Avec cette école, nous répondons à un besoin que l’Iscom ne pouvait pas ignorer. Nous souhaitons approfondir les fondamentaux des métiers de directeur artistique et concepteur-rédacteur », affirme Virginie Munch, directrice générale de l’Iscom. Mais pourquoi « Le Quatre » ? En apparence énigmatique, le nom est né d’un simple concours de circonstances. « Notre école sera située au quatrième étage des locaux de l’Iscom Paris qui eux-mêmes sont situés au 4 cité de Londres, et la rentrée aura lieu le 4 septembre », explique le directeur de l’école, Olivier Desmettre. Simple mais efficace. 

Zéro logiciel

Associé à l’Iscom, Le Quatre bénéficiera en plus d’investissements et de compétences internes. « Il y aura la possibilité de faire des projets communs entre les cursus », précise Olivier Desmettre, ancien directeur de la création chez Publicis Conseil, qui en plus de la notoriété du groupe de formation mettra à profit son réseau professionnel pour qu’ils donnent des cours sur le long terme ou de façon ponctuelle. Initier les futurs élèves au monde de la création en cinq ans, c’est le challenge que s’est fixé Le Quatre avec en premier lieu une année préparatoire. Les étudiants seront préparés aux métiers de l’image ainsi qu’aux basiques comme la lumière, la typo, la mise en page…  

« Seuls le papier et l’iPhone seront disponibles cette première année. Les étudiants se passeront de tous les logiciels, même de la suite Adobe, c’est une béquille pour leur apprentissage », affirme Olivier Desmettre. S’ensuivent quatre années de formation. Quant au recrutement, le directeur de l’école y a mis du sien. En face à face, les étudiants ont été confrontés sur leurs points de vue sur la publicité et sur l’analyse d’images. Vingt étudiants ont été sélectionnés. « C’est un métier de passion, il faut voir leurs motivations, est-ce qu’ils peuvent bousculer les idées… voire m’étonner ? », justifie Olivier Desmettre. L’esprit créatif passe aussi là où l’on ne s’y attend pas forcément.

Autre surprise, le nombre de filles candidates. « Quand on sait que la création est un domaine submergé d’hommes qui ne laisse pas ou peu de place aux femmes, j’étais agréablement surpris de voir plus de postulantes que de postulants », remarque Olivier Desmettre. « Une féminisation que l’on retrouve à l’Iscom », ajoute Virginie Munch. Plus globalement, cette école tend à mieux cerner les métiers de la création d’aujourd’hui qui revendiquent une large ouverture d’esprit.

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