Carrière
A l’occasion du numéro 1789 de Stratégies, petit clin d’œil à six ex-managers dans la communication, le marketing ou les médias, qui ont totalement changé de cap. Et ne regrettent rien.

4 idées fausses sur le changement de métier. Les conseils d'Yves Deloison, journaliste, auteur de Je veux changer de job (Hachette, 2011), et créateur de la plateforme toutpourchanger.com.


1- «La plupart des changements de job sont radicaux.» Non, la majorité des changements de job ne sont pas radicaux. Il s'agit plutôt de réorientations, non spectaculaires. Ces bifurcations concernent tous les métiers et tous les secteurs, et se produisent le plus souvent en milieu de carrière (entre 40 et 50 ans), car cela peut correspondre aussi à un questionnement personnel.


2 - «Cela peut se faire rapidement.» Il y a un travail d'introspection, de pré-exploration indispensable: on ne change jamais de job du jour au lendemain. Cette phase de réflexion est cruciale pour structurer au maximum ce projet, poser des jalons, y voir clair petit à petit. Avec des questions simples: Qui suis-je? De quoi ai-je envie réellement?


3 - «La première idée est toujours la meilleure.» Une révolution en terme de carrière, cela s'approfondit, un peu comme la recherche d'un nouveau logement, il faut aller glaner des informations, interroger des gens... Du coup, le projet évolue en cours de route. Ce travail de défrichage peut être complété ensuite par un bilan de compétences.


4 - «Il vaut mieux démissionner.» Non, la démission n'est jamais une bonne réponse, car le salarié bénéficie d'un certain nombre de dispositifs d'aide à la création ou de formation, auxquels il n'aurait plus accès en étant chômeur.

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