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Afin d'illustrer la nouvelle signature de Renault Sport «Enter the zone», We are social a conçu une expérience de Social VR plus vraie que nature permettant de vivre de l'intérieur une course de F1.

Le point de départ de l’expérience se situe dans la zone. Précisons qu’il ne s’agit pas ici de cette manière charmante d’appeler un quartier mal famé, mais d’un état mental de dépassement de soi, une question de sciences cognitives qui s’observe dans de nombreux domaines, dont la Formule 1. Accompagnée par We are social, Renault Sport a adopté en mars dernier sa nouvelle signature liée à cet état mental: «Enter the zone».

Pour exprimer au mieux cette idée, l’agence a mis en place le «Pit Stop Challenge», expérience de social VR. «On perçoit la VR comme quelque chose qui nous enferme. La social VR permet une conversation, c’est du collaboratif», explique Stéphane Maguet, creative technologist chez We are social. Le challenge propose ainsi à quatre participants de se glisser dans la peau d'un technicien sur le paddock d'un circuit pour tenter de changer les roues d'un bolide en un temps record. «Ça mixe expérience et jeu. Nous avons réfléchi à ce qui pourrait être intéressant à vivre sur un circuit, et le truc le plus dingue c’est ce moment où les voitures rentrent au stand pour que les équipes changent les pneus en quelques secondes. À ce moment-là, elles atteignent la zone. L’intérêt est que c’est un objet de désir pour les fans parce que tu ne peux pas t’en approcher si tu n’es pas de l’équipe. Nous leur permettons de vivre ce moment en conditions réelles», détaille Thomas Laydis, group account director de l’agence.

Dans les moindres détails

Pour autant, au départ, l’agence avait opté pour un projet plus… encombrant! «Renault Sport voulait une expérience originale. Nous avions pensé à un box immense, mais la marque avait pour vocation de voyager et ça aurait couté une fortune! Le souci, c’est que quand nous sommes revenus vers eux avec l’idée du jeu, il ne restait qu’un mois pour le développer», raconte Thomas Laydis. L’agence a prospecté pour trouver une société de production spécialisée dans la VR et a choisi Backlight. Le craft et la direction artistique ont été assurés par We are social, qui a mis un point d’honneur à rendre l’expérience la plus esthétique possible. «Ce qu’on voit en VR est souvent mal crafté, nous voulions quelque chose de bien plus réaliste», commente Thomas Guilhot, directeur de la création.

«La plus grosse difficulté que nous avons eu a été de montrer que les roues tournent sans cette impression de flottement qu’on voit souvent dans les jeux vidéo. Nous avons aussi eu des soucis avec l’implémentation des véhicules parce que nous avons travaillé à partir de fichiers spécifiques que nous avons dû retravailler. Il y a énormément de détails et il nous a fallu être très prudents: un fan de F1 peut dire si un autocollant n’est pas à la bonne place», se souvient Thomas Laydis. Ainsi, comme pour un jeu vidéo, l’équipe a réalisé des captations sur fond vert et les personnages, casques et combinaisons ont été scannés.

L’opération a été révélée au dernier Grand Prix de Melbourne où elle a été testée (sans bug!) par 400 personnes en trois jours, avant de partir faire le tour du monde. «Ça plait parce que c’est au service de l’idée et de la promesse de marque», conclut Thomas Guilhot. Tout simplement.

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