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Pour accompagner le lancement du Trekker-X3, nouveau smartphone de Crosscall, Leo Burnett a imaginé une opération sur Instagram avec des ambassadeurs inhabituels...

Certains tournages sont de véritables expéditions. Pour le lancement du nouveau smartphone de Crosscall, le Trekker-X3, Leo Burnett a conçu une opération surprenante. «C’est une entreprise qui s’installe en France sur un marché très concurrentiel. Ils ont un budget très serré donc on a choisi de mettre en valeur les fonctionnalités de leur téléphone hyper-résistant», explique Mohamed Bareche, directeur artistique chez Leo Burnett. Pour ce «4×4 du téléphone», la marque a ciblé les amoureux de l'aventure, randonneurs et sportifs extrêmes. «Nous avons imaginé un moyen de reconnecter les consommateurs avec la planète et de leur montrer comment être plus proches de la nature. L’intérêt, c’était aussi de faire une démonstration extrême du produit.»

Pour ce faire, deux ambassadeurs loin des Griezmann et autres Ronaldo ont été sélectionnés pour poster des contenus sur des comptes Instagram dédiés: Botei, fauconnier mongol, et Kuja, membre du peuple Achuar de la forêt amazonienne. «Nous les avons choisis avec la société de production et le client. Il fallait des habitants de régions reculées mais qui aient suffisamment de réseau pour pouvoir utiliser internet sur le smartphone, avec un minimum de connaissance de la technologie.»

Mieux vaut tartare…

Afin de rejoindre Botei et Kuja, les deux équipes (une en Mongolie, l’autre en Amazonie) de tournage, menées par le réalisateur Fabien Ecochard, ont du faire preuve de patience. «Pour partir en Mongolie, il y a eu un problème de connexion, nous avons d'abord atterri à Pékin. Arrivés en Mongolie, nous avons pris un vol interne puis un vieux 4×4 pour rouler à travers des fleuves gelés. Nous avons mis quatre jours pour arriver sur place! Et une fois là-bas, nous avons dormi dans des yourtes, sans douche, ni eau potable… Et le comble: nous avons perdu nos valises, donc nous n’avions ni vêtements ni caméras au départ!» «Côté Équateur, nous avons eu plus de chance: il a fait chaud, nous avons passé notre temps torse nu. Nous avons fait sept vaccins pour toutes sortes de maladies et le seul souci que nous avons eu, c’est qu’un membre de l’équipe s’est fracturé la main», raconte David Martin Angelus, directeur de création chez Leo Burnett. 

Une fois sur place, les équipes réduites (créatif, client, réalisateur, producteur et perchiste) ont découvert un mode de vie hors de nos normes. «On est habitué à voir ces gens dans des documentaires, mais on ignore ce qu’ils pensent et aiment. Botei nous a ouvert ses portes, il était ému de voir que des Français pouvaient s’intéresser à lui. Il a tout de suite adopté le smartphone», explique Mohamed Bareche.

«Avec Kuja, ça a été plus compliqué parce qu’ils avaient un très vieux portable dans la tribu donc nous avons dû lui expliquer le fonctionnement du téléphone, et contrairement à Botei qui a des adolescents, ses enfants sont jeunes et peu sensibilisés à la technologie», précise David Martin Angelus.

Et pour cause… Une fois chez leurs ambassadeurs, les équipes ont constaté la difficulté de communiquer depuis leurs régions: «À –20 degrés, nos Iphone ne fonctionnent pas…» Les preuves par l'extrême ont leurs limites…

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