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Pour ses 160 ans, Burberry a voulu rendre hommage à son créateur, Thomas Burberry, visionnaire dont le travail continue d’influer sur toutes les collections de la marque, avec un conte de Noël poétique et envoûtant.

A l’approche des fêtes, les enfants cochent soigneusement ce qu’ils veulent dans les catalogues de jouets, choisissant l’ensemble de Lego ou le chat hyper réaliste que leurs parents auront un mal fou à trouver. Les adultes eux, se prennent à rêver… devant les vitrines du Printemps ou des Galeries Lafayette, ou encore devant leur écran de télévision quand, pour l’occasion, les marques de luxe se parent de leurs plus beaux atours pour leur proposer un film de Noël à l'effet «waouh!» assuré.

Cette année, Burberry offre un conte, sans fée ni marâtre, mais avec un véritable héros: Thomas Burberry. Intitulé «The tale of Thomas Burberry», le film retrace la vie de ce génie du style et de l’innovation interprété par l’acteur britannique Domhnall Gleeson, aperçu dans Star Wars, The Revenant, mais aussi Harry Potter. «Cette année, pour Noël, alors que nous célébrons notre 160e anniversaire, nous voulions raconter avec nos propres mots l’histoire de Thomas Burberry, pionnier, inventeur, visionnaire et aussi l’homme à l’origine du trenchcoat. Le film est un bref regard inspiré par sa vie extraordinaire qui a traversé l’histoire du XXe siècle dans ses plus beaux comme ses plus mauvais moments», explique Christopher Bailey, directeur général et directeur de la création de Burberry, dans un communiqué du groupe.

 

Inventeur de la gabardine

 
C’est en 1856, alors qu’il n’a que 21 ans, que Thomas Burberry quitte le magasin où il est apprenti drapier pour ouvrir sa boutique spécialisée dans la confection de manteaux à Basingstoke, ville du Hampshire, en Grande-Bretagne. Les clients viennent de toute l’Angleterre pour acquérir ses vêtements robustes, idéaux pour les activités de plein air.

Car Burberry n’a pas seulement été un fabricant de vêtements, il a cherché à révolutionner les méthodes de production et a travaillé au quotidien l’imperméabilité de ses produits, les vêtements de pluie étant alors lourds et inconfortables. Ses recherches sont récompensées en 1879, quand naît la pièce maitresse de sa marque: la gabardine, qui tire son nom d’une description que fait Shakespeare du manteau de son personnage Caliban dans sa pièce La Tempête.

En 1891, la maison, alors appelée Thomas Burberry and Sons, emménage au 30 Haymarket, sa première adresse londonienne. Dix ans plus tard, l'enseigne cherche un moyen visuel de montrer la qualité de ses produits, et s’inspire alors d’une série d’armures de la Wallace Collection pour créer un symbole représentant l’intégrité, la protection et l’innovation. Le logo emblématique de la marque est né. Il est complété par «Prorsum», locution latine qui signifie «en avant», affirmant ainsi la modernité de la marque.

 

Humphrey Bogart et Audrey Hepburn


Le trench fait ses débuts sous le nom de Tielocken. Brevetée par Burberry en 1912, la pièce en gabardine comporte alors une fermeture ceinturée, sans bouton, et répond aux besoins des militaires du début du XXe siècle : les pattes d'épaule marquent les rangs d'officier, les boucles métalliques à la ceinture servent à accrocher les armes.

Burberry est également équipementier pour plusieurs explorateurs polaires dont Roald Amundsen et Sir Ernest Shackleton, incarné par Dominic West dans ce biopic de la marque. Pendant la Première Guerre mondiale, un demi-million de ses gabardines ont été portées par les alliés, et après la guerre, Humphrey Bogart dans Casablanca ou Audrey Hepburn dans Diamant sur canapé ont porté son trench-coat avec style. Depuis 1955, la célèbre marque est aussi fournisseur officiel de la famille royale britannique.  

Et en ce qui concerne le motif iconique très «bon chic bon genre» qui permet d’identifier Burberry d'un seul coup d’œil, il est lancé dans les années 1920 et pendant 40 ans… passe complètement inaperçu! Pour l’anecdote, il est rendu célèbre en 1964 quand l’équipe féminine britannique olympique embarque sur son vol à Tokyo, chacune avec son trench plié sur le bras, laissant le public apercevoir – et apprécier – le motif.

 

Comme une bande-annonce hollywoodienne


«Pour rendre justice à cette histoire, nous nous sommes tournés vers un grand talent du XXIe siècle: Asif Kapadia, un réalisateur dont j’admire énormément le travail. Nous sommes très fiers de partager "The Tale of Thomas Burberry" cette année, son esprit et sa vision sont toujours au cœur de tout ce que nous faisons chez Burberry aujourd’hui», précise Christopher Bailey.

Le film écrit par Matt Charman et, donc, réalisé par Asif Kapadia, à qui on doit le documentaire Amy sur la vie d’Amy Winehouse, repense et romance l’histoire de Burberry, à la manière d’une bande-annonce hollywoodienne, avec une touche british propre à la marque. En somme la rencontre de Pearl Arbor et Orgueil et Préjugés.

Le court-métrage joue avec les flashbacks et l’imaginaire du visionnaire, transportant le spectateur au milieu de militaires en trench-coat dans les tranchées, en exploration dans le froid polaire et dans la chaleur d’une salle de bal. Le tout ponctué par des scènes de jardin bucoliques, toutes… sous la pluie. En trois minutes, une myriade d’acteurs connus valsent autour de Thomas, dont son premier amour Sara, joué par une Sienna Miller tout en douceur dont la voix ponctue le film, et Betty Dawson, personnage inspiré par Betty Kirby-Green qui a effectué le trajet entre l’Angleterre et Cape Town à bord de l’aéroplane «The Burberry» en 45 heures.

 

Reproductions à l'identique

 

Interprétée par Lily James, égérie des fragrances My Burberry, la femme pilote n’a en réalité pas pu émoustiller le créateur, qui est décédé en 1926, sa longue traversée ayant été effectuée en 1937. La tenue qu’elle porte pour piloter son avion a d’ailleurs été recréée à l’identique à l’aide de photographies d’archives, les créatifs ayant la volonté de rendre compte le plus justement possible de la mode de l’époque.

Le film a été tourné en grande partie au château de Shirburn dans l’Oxfordshire, où ont été reproduits l’atelier du créateur à partir des archives de la marque, ainsi que les tranchées de la Grande Guerre. Ont également été construites des répliques des tentes en gabardine d’époque utilisées pour les scènes d’exploration au pôle Nord. Toutes les tenues sont (évidemment) signées Burberry. Une vision imagée de la genèse d’une marque définitivement intemporelle qui donnera envie, même aux plus grands, de trouver un joli paquet avec un petit cavalier sous le sapin.

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