Communication
L’école Sup de com prend la température du secteur de la communication en mesurant à travers un baromètre les tendances et les évolutions des métiers.

Il est de retour pour sa cinquième édition: l’école de communication Sup de com revient avec une nouvelle version du baromètre des métiers de la communication. 350 agences (25% des répondants) et annonceurs (75% des répondants) ont été sollicités pour répondre au questionnaire entre les périodes de janvier et avril 2017.           

                    

Malgré les années, les questions posées sont généralement les mêmes, une manière pour Sup de com d’observer les évolutions sur le long-terme. «Il n’y a pas énormément d’évolution par rapport à l’année dernière, en revanche le taux de recrutement chez les annonceurs avoisine les 50% dans les 12 derniers mois et 70% pour les agences, constate Coralie Mozdzynski, chargée de communication de l’école de communication. La part de CDI est majoritaire. Malgré ce qu’on entend souvent dire dans la communication, il y a des débouchés.» Avec en tête des postes les plus demandés: chargé(e) de communication (29%), responsable/directeur de communication (17%), assistant(e) de communication (10%) et chef de projet (8%).

Néanmoins d’autres évolutions peuvent être observées notamment au niveau de l’expérience. Les recrutements concernent majoritairement les personnes qui ont plus de trois ans d’expérience. Plus d'exigence donc pour les candidats, mais aussi plus d'ouverture sur les cadres de cette expérience: «l’alternance constitue une expérience professionnelle reconnue par pratiquement l’ensemble de la profession (93%). Un atout non négligeable surtout pour une école comme la nôtre qui prône l’alternance dès la deuxième année», approuve Coralie Mozdzynski.

Pour les salaires, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les rémunérations commençant à 26 000 euros ont presque doublé entre 2015 et 2017 chez les annonceurs et agences confondus ; «cela démontre un accroissement de recrutement de postes à haut niveau». En effet, 83% sont des cadres en CDI. Toujours dans cette période, il y a eu une diminution de salaires perçus de moins de 20K. «Cette évolution des rémunérations révèle une meilleure reconnaissance des postes dans le secteur de la communication», selon la chargée de communication.

Il est important de préciser que cette étude a été réalisée au niveau national et les salaires ne sont pas les mêmes selon les agences en région parisienne et en province. 

Le savoir-être ou le savoir ?

Les qualités d’un collaborateur se trouvent plutôt dans sa capacité à être un bon employé plutôt qu’un forcené du travail : «Les personnalités des personnes recrutées compteront au moins autant que son niveau global. Bien sur les entreprises ont besoin d’assurance, mais à niveau égal de compétences entre deux candidats, le savoir-être comptera énormément.» Son empathie et sa solidarité surpassent de loin sa créativité et son innovation. Les attentes ne sont tout simplement plus les mêmes, il y a une recrudescence du bien-être au travail et cela devient autant important pour les salariés que pour les entreprises de porter les mêmes valeurs.

Etre polyglotte pour quoi faire ? Pour 39% des agences et annonceurs, il est nécessaire de parler une seconde langue, en l’occurrence l’anglais. «Pour certains postes internationaux c’est un plus, en revanche pour une majorité de personnes ce n’est pas indispensable de parler anglais», explique Coralie Mozdzynski.

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