Réseau social
Le réseau social, qui vient d'annoncer l'arrêt de la rubrique Trending, teste plusieurs fonctionnalités pour aider ses utilisateurs à rester informés en temps réel.

A l'occasion de l'annonce de l'arrêt de la rubrique Trending, qui permettait de suivre les sujets dont on parlait le plus sur la plateforme, Facebook a dit travailler à d'autres moyens «pour aider les gens à rester informés à propos des informations de dernière minute auxquelles ils s'intéressent». Dans un message posté le 1er juin, le responsable des produits d'information au sein de Facebook, Alex Hardiman, explique que le réseau social mène ainsi un test avec 80 éditeurs de presse pour leur permettre de placer un indicateur «dernière minute» ou «breaking news» sur certains de leurs articles.

 

Facebook teste aussi la possibilité de proposer aux utilisateurs de s'abonner pour recevoir des alertes en cas de nouvelles informations urgentes, et développe une offre d'informations locales. Dernier volet, le réseau social annonce la création d'une section de sa plateforme vidéo Facebook Watch qui permettra aux utilisateurs de Facebook de suivre des événements en direct, d'avoir accès à des bulletins d'information et des contenus magazine exclusifs.

Ecarter des personnalités

Ces annonces interviennent alors que Facebook vient de décider de fermer sa rubrique Trending, lancée en 2014, et qui n'existe pas dans la version française de la plateforme. Cette fonctionnalité permettait aux utilisateurs de connaître les sujets les plus suivis et les plus commentés, selon la sélection d'un algorithme. Mais une enquête du site Gizmodo, publiée en mai 2016, avait montré que le service dédié fonctionnait, en réalité, comme une rédaction, qui opérait des choix éditoriaux affirmés. Gizmodo avait montré que des consignes avaient été données par Facebook pour que des sujets soient intégrés aux tendances alors que l'algorithme ne les faisait pas ressortir. Il s'agissait principalement de nouvelles traitées par les médias de référence.

L'enquête avait également montré que certains des membres du service avaient pris sur eux d'écarter de la liste des personnalités conservatrices alors que leur nom faisait surface après application de l'algorithme. Facebook et son PDG, Mark Zuckerberg, avaient démenti, à plusieurs reprises, plusieurs les conclusions de l'enquête, qui avaient suscité un tollé dans les milieux conservateurs.

Dans le message posté le 1er juin, Alex Hardiman ne mentionne pas cet épisode. Il justifie la suppression de la rubrique Trending, qui interviendra cette semaine, par le fait que des études auraient montré, selon lui, que les utilisateurs trouvaient l'application «de moins en moins utile». Il rappelle qu'elle n'était disponible que dans cinq pays et affirme qu'elle ne représentait que 1,5% des clics générés par les éditeurs de presse sur la plateforme.

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