Journalisme
Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a marqué le 10 mars le centenaire de sa création en organisant un rassemblement à Paris pour la liberté de la presse et les droits des journalistes.

Des dizaines de personnes se sont réunies sur la place du Trocadéro, brandissant des pancartes aux couleurs du syndicat, certaines portant des messages tels que «liberté de la presse, liberté pour tous» ou «presse muselée démocratie étranglée».

En cent ans, «le SNJ a participé à l'ensemble des conquêtes et des acquis de la profession et pour la liberté de la presse, puisque lorsqu'on donne aux journalistes les moyens de bien travailler, on renforce la démocratie en leur permettant de produire une information de qualité au service du citoyen», a déclaré à l'AFP Vincent Lanier, premier secrétaire général du syndicat.

Le SNJ contre la loi anti-fake news

Mais au-delà des acquis, «il y a encore beaucoup à faire sur des questions comme la liberté de la presse et l'indépendance des rédactions, et il y a aussi des projets de loi qui apparaissent et qui sont potentiellement liberticides», a ajouté le responsable, en allusion à la future proposition de loi contre les fausses nouvelles dites «fake news». Le comité national du SNJ, réuni les 9 et 10 mars, a d'ailleurs adopté à l'unanimité une motion réclamant l'abandon de ce texte, estimant dans un communiqué qu'il pourrait «devenir un moyen d'entraver le travail des journalistes professionnels», du fait de «l'imprécision de son périmètre d'application et des moyens d'action qu'il propose».

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