103,4 millions de téléspectateurs, soit près d'un Américain sur trois. La 52e édition du Super Bowl, qui a vu la victoire surprise des Philadelphia Eagles sur les New England Patriots le 4 février, est et restera le programme le plus regardé de l'année mais enregistre l'audience la plus basse depuis neuf ans, selon des chiffres préliminaires publiés au lendemain de l'événement par l'institut Nielsen.
Le Super Bowl restait sur quatre finales d'affilée à plus de 110 millions de téléspectateurs, avec un record à 114,4 lors de l'édition 2015, qui avait été marquée par la victoire de New England sur Seattle.
Bien que le match de dimanche soit déjà considéré comme l'un des meilleurs de l'histoire du Super Bowl, cette cuvée de prestige n'a pu empêcher la baisse des audiences. Déjà lors de la saison régulière de la ligue de football américain NFL, les audiences avaient enregistré un recul de 9,7% en moyenne.
Prix en hausse
Beaucoup s'interrogent sur les raisons de ce ralentissement, parfois attribué à la polémique récurrente sur les lésions cérébrales dont souffrent de nombreux anciens joueurs. Selon plusieurs études, elles seraient dues à la répétition des chocs à la tête au cours des matches.
Quelles qu'en soient les raisons, ce repli des audiences pourrait en tout cas affecter les montants que sont prêts à débourser les annonceurs à l'occasion du Super Bowl. Cette année, le prix moyen d'un spot de 30 secondes était en légère hausse, à un peu plus de 5 millions de dollars.
En France, le Super Bowl, qui était diffusé sur W9 comme depuis 2010, a rassemblé entre minuit et 3 heures du matin 347 000 téléspectateurs, selon le site Puremédias, soit une part d’audience de 10%.
