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Avec la réforme post-bac (Parcoursup) et celle du lycée qui s'annonce avec le nouveau bac en 2020, parents et lycéens ont besoin de conseils et d'infos. L'Etudiant, avec ses 110 salons, se positionne plus que jamais en conseiller d'orientation et vise 50 villes à la fin 2018.

À 46 ans, il a des allures d’éternel ado, se passionne pour la formation, l’orientation et les nouvelles filières. Et s’il est accro au digital, il sait garder un sacré sens du contact. Le journal L’Etudiant a bien grandi depuis sa création en 1972, lorsqu’il s’appelait Génération. Quand on songe que 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore (rapport Dell de juillet 2017), on imagine facilement son utilité. « Notre mission est d'accompagner les jeunes et leurs parents du choix d'orientation à l'entrée dans la vie active » analyse Chrystèle Mercier, la directrice générale du titre. 

Remises en question

 

Racheté au groupe L’Express par Marc Laufer (également propriétaire de Stratégies) en mai dernier, L'Etudiant a déménagé en octobre du 9e arrondissement à Boulogne-Billancourt. Et c’est désormais sur quatre étages que se répartissent les 170 personnes qui y travaillent. Lu par 986 000 lecteurs mensuels (TGI Kantar oct 2016), le journal n’est plus vendu chez les marchands de journaux depuis septembre dernier mais dans les kiosques numériques, à la demande, sur abonnement et dans les salons. Et son prix a augmenté de 40%: « Vu la qualité du contenu et des services rendus aux jeunes et aux parents, 6,90 euros pour se projeter dans sa vie professionnelle et savoir ce que l’on veut faire, ce n’est pas très cher. Je ne veux pas galvauder le travail des équipes, argumente Marc Laufer. C’est une jolie entreprise qui a aussi besoin de se remettre en question. Nous souhaitons continuer le travail engagé et accroître notre présence sur les salons ».

70 % du chiffre d'affaires

 

Car les salons, gratuits pour le public, représentent 70% du chiffre d'affaires du groupe L'Etudiant, contre 11% pour le journal. C’est là que se situe le cœur de l’activité de la marque, qui participe à 50 forums organisés par des écoles de commerce et des écoles d’ingénieurs et organise 110 salons par an. Les plus courus? Le Salon européen de l’éducation, en novembre et les Salons de l’Etudiant, à Paris et à Lyon. «Nous sommes présents dans 42 villes et allons atteindre la cinquantaine fin 2018» annonce Virginie Sureau, directrice marketing et communication du groupe. S’y déroulent 780 conférences pour les jeunes en questionnement, mais aussi pour leurs parents qui ont un salon dédié où glaner des infos sur les filières d’orientation et des conférences de spécialistes (ancien négociateur du RAID, médecins urgentistes spécialisés dans les addictions...).

Certaines applications développées par L’Etudiant permettent de se frayer un parcours sur-mesure dans ces salons en fonction de ses centres d'intérêt. L’activité digitale du groupe s’organise autour de plusieurs sites (Letudiant.fr avec 3 millions de visiteurs uniques par mois, Trendy et Educpros) et de multiples déclinaisons qui complètent la branche édition avec 180 références.

La stratégie pour 2018? Développer son portefeuille d’annonceurs hors captifs et proposer des opérations de communication sur-mesure en s'appuyant sur une data de 4 millions d’adresses dont 2,5 millions de 15/24 ans. Une mine de contacts à exploiter. 

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