Des dizaines de milliers d'internautes pourraient perdre leur connexion ce lundi 9 juillet en raison de l'expiration d'un programme de protection mis au point par le FBI contre un virus découvert en 2007, conçu comme une arnaque publicitaire. Alors que les cybercriminels avaient été arrêtés, en novembre 2011, la police fédérale américaine avait fabriqué, avec une autorisation judiciaire, des serveurs de remplacement qui permettaient même aux machines infectées d'avoir un trafic normal. Ce mandat arrivant à échéance aujourd'hui, quelque 300 000 ordinateurs toujours infectés sont exposés à des coupures. La majorité d'entre eux se trouvent aux États-Unis, mais 10 000 personnes seraient exposées en France.
