audiovisuel

Benoît Hamon veut lutter contre la concentration des médias en interdisant à un groupe de détenir «plus de 40% du capital d'une entreprise de médias» ou de «dépasser le seuil de 20% dans plus de deux médias». Le candidat socialiste, qui s'est exprimé le 2 mars à l'Udecam, a aussi souhaité que les conseils d'administration des groupes publics nomment leur président plutôt que le CSA, «sur le modèle de l'AFP». Il a jugé qu'il n'était pas nécessaire de réduire le nombre de chaînes publiques. Tout en demandant une meilleure taxation des Gafa, il a suggéré d'aider à la création de nouveaux médias indépendants grâce à des fonds de dotation et de créer un nouveau «statut de sociétés de médias à but non lucratif». Il a indiqué qu'il «hésitait encore» quant à une suppression totale de la publicité sur France Télévisions. Emmanuel Macron, qui présentait parallèlement son programme, veut «garantir l'indépendance éditoriale» avec un «nouveau statut des entreprises de presse sur le modèle des trusts anglo-saxons». Il demande aussi un rapprochement des groupes de l'audiovisuel public et à assouplir les règles du financement publicitaire mais «en concentrant les moyens sur des chaînes moins nombreuses». Nathalie Kosciusko-Morizet (LR), a rappelé que François Fillon souhaitait un «bilan pour une simplification et une rationalisation» de l'audiovisuel public, estimant que les canaux délinéarisés permettaient de toucher des publics divers. Ella a appelé à «une grande politique européenne du numérique» et réclamé une «éducation du citoyen» face aux cookies. 
  
 

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.