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Les opposants au projet de loi sur le renseignement se sont mobilisés à la veille du vote qui doit intervenir ce 5 mai à l’Assemblée nationale. Dans une «war room» installée à Paris, associations, personnalités politiques ou simples citoyens se sont relayés pour tenter de convaincre un à un les députés de voter contre. Sur un hémicycle reconstitué, les photos des parlementaires se colorient au fur et à mesure des réponses: point rouge pour les défenseurs du texte, point vert pour les opposants. A la mi-journée, la couleur dominante était le jaune, symbolisant les députés qui n'avaient pas encore pris position, a expliqué à l'AFP Julien Bayou, porte-parole d'EELV. Sur Change.org, plus de 123 500 soutiens avaient signé lundi une pétition contre le «Big Brother français». Après les critiques d'hébergeurs, d’Amnesty international, de la Ligue des droits de l'Homme, de Reporters sans frontières, du Spiil, du Geste et de syndicats (Syndicat de la magistrature, Syndicat national des journalistes, etc.), d'autres voix se sont élevées comme celle de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT), exigeant des «garde-fous législatifs» pour garantir les droits des citoyens. Denis Olivennes, PDG de Lagardère Active, s’est aussi prononcé dans Stratégies en faveur d’un contrôle par le juge.

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