Réseaux sociaux
Le réseau social a supprimé plus de 800 comptes et pages afin d'éviter que des personnes ne l'utilisent pour faire de la désinformation à l'approche des prochaines élections.

Facebook a indiqué jeudi 11 octobre avoir fermé 559 pages et 251 comptes ayant enfreint ses règles contre le spam, dont des «usines à publicité» prétendant être des forums de débats politiques. Cette annonce intervient alors que le réseau social s'efforce d'empêcher que sa plateforme soit utilisée pour semer désinformation et division à l'approche des élections américaines de mi-mandat en novembre.

Facebook a fermé les pages et comptes en question pour avoir violé de manière répétée ses conditions d'utilisation contre le spam et «les comportements inauthentiques coordonnés», ont écrit le chef de la cybersécurité de Facebook, Nathaniel Gleicher, et le responsable produits Oscar Rodriguez, dans un post de blog.

«Beaucoup utilisaient de faux comptes ou plusieurs comptes avec le même nom et postaient d'énormes quantités de contenu à travers un réseau de groupes et de pages (sur Facebook, NDLR) pour diriger le trafic vers leurs sites», ont-ils expliqué. «Beaucoup ont utilisé les mêmes techniques pour que leur contenu semble plus populaire sur Facebook qu'il ne l'était vraiment». D'autres pages et comptes fermés étaient «des usines à publicités» utilisant Facebook pour faire croire aux utilisateurs qu'elles étaient des forums de débats politiques, selon les deux responsables.

Empêcher la manipulation d'électeurs

Facebook est en train de mettre sur pied une cellule de crise dans son siège de la Silicon Valley pour que le réseau social ne soit pas utilisé pour interférer dans les prochaines élections au Brésil et aux Etats-Unis. Et ses équipes préparent des réponses à des scénarios potentiels comme une vague de fausses informations ou des campagnes pour faire croire aux gens -à tort- qu'ils peuvent voter par texto, selon des responsables.

Facebook veut empêcher la répétition de la manipulation d'électeurs qui a eu lieu avant l'élection présidentielle en 2016 aux Etats-Unis, remportée par Donald Trump. Le patron du réseau social, Mark Zuckerberg, a récemment assuré que Facebook était «mieux préparé» contre les tentatives d'ingérences, alors que planent de nouvelles menaces sur les législatives américaines de novembre.

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