Loisirs
Le marché français du jouet, en plein bouleversement en raison des redressements judiciaires de ses deux plus importants distributeurs.

La Grande Récré et Toys'R'Us France, ont perdu 2% lors du premier semestre, selon une étude du cabinet NPD.

«Si les ventes de jouets ont reculé de 2% sur la première moitié de l'année, rien n'est joué», nuance dans un communiqué le cabinet spécialisé: les six premiers mois de l'année ne comptent que pour 30% des ventes annuelles de jouets, tandis que la période de Noël concentre 50% du chiffre d'affaires annuel des distributeurs.

Avec près de 3,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la France maintient sa place de deuxième marché européen du jouet derrière le Royaume-Uni.

Jeux de quilles

La filiale française de Toys'R'Us connaîtra le 3 octobre prochain le nom de son repreneur, tandis que le groupe Ludendo, propriétaire de l'enseigne La Grande Récré, saura d'ici à la fin du mois, à temps donc pour débuter la saison de Noël. Parmi les produits qui ont eu le vent en poupe durant ces six premiers mois de 2018: les jouets à collectionner, aussi populaires chez les filles que chez les garçons (Pokémon, vignettes Panini de la Coupe du Monde...). «Dans l'ensemble, ce segment +collection+ représente 9% des ventes de jouets en France sur le premier semestre,soit une progression de 25% depuis l'an dernier», précise NPD. Autre secteur qui a connu un essor particulier cette année: celui des jeux d'action (+35%) avec en particulier le retour, depuis septembre 2017, des toupies Beyblade. 

«Kidultes»

Enfin, l'étude du cabinet pointe du doigt une nouvelle cible prometteuse pour le marché du jouet: les «kidultes» (jeunes adultes). «En effet, les ventes de jouets aux adultes ont doublé sur les cinq dernières années pour représenter 11% du chiffre d'affaires total du jouet en France en 2017», souligne le communiqué.

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