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L’Union européenne a infligé une amende record au géant du net, pour abus de position dominante concernant son système d’exploitation Android. Mais Google va faire appel.

L'Union européenne a infligé mercredi 18 juillet à Google une amende record de 4,34 milliards d'euros, cette fois dans le dossier antitrust Android, une décision qui risque de détériorer encore ses relations avec les États-Unis et contre laquelle la firme va faire appel.

Cette sanction financière, destinée à punir l'entreprise américaine pour avoir abusé de la position dominante de son système d'exploitation pour smartphone, Android, afin d'asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne, pulvérise le précédent record, déjà détenu par Google. « Google a utilisé des pratiques illégales pour cimenter sa position dominante dans la recherche sur internet », a accusé la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d'une conférence de presse à Bruxelles. « Le moteur de recherche de Google est son produit phare. Chaque année, Google génère plus de 95 milliards de dollars de revenus grâce aux publicités montrées et cliquées par les utilisateurs de Google Search et une grande partie de ses revenus sont dus à la montée en puissance des appareils mobiles comme les smartphones et les tablettes », a ajouté la commissaire danoise.

 

Moins que prévu

L'entreprise avait été déjà condamnée par la Commission européenne, le 27 juin 2017, à payer une amende record de 2,42 milliards d'euros pour avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne en favorisant son comparateur de prix « Google Shopping », au détriment de services concurrents.

Au total, Google risquait jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires - qui s’élevait en 2017 à 94,7 milliards d’euros. L'amende n’est donc que de l’ordre de 5% pour le moment. Mais la Commission européenne a également sommé l'entreprise américaine « de mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu'à 5% du chiffre d'affaires journalier moyen mondial d'Alphabet ».

 

Google va faire appel

Dans la foulée de la décision de l’UE, le PDG de Google, Sundar Pichai, a annoncé sur Twitter et dans un post de blog, que la société ferait appel de cette décision, tout en expliquant qu’Androïd permet une diversité de création pour les développeurs d’application, mais qu’un système open source nécessite des bases communes de compatibilité, pour éviter qu’il ne se fragmente à long terme.

Autre point important : cette nouvelle sanction contre le géant américain arrive dans un contexte particulièrement tendu entre l'UE et les Etats-Unis, avec lesquels les sujets de friction ne manquent pas comme sur l'Otan ou le commerce.

 

 

L'UE a infligé mercredi à Google une amende record de 4,34 milliards d'euros, cette fois dans le dossier antitrust Android, une décision qui risque de détériorer encore ses relations avec les Etats-Unis et contre laquelle la firme va faire appel.  Cette sanction financière, destinée à punir l'entreprise américaine pour avoir abusé de la position dominante de son système d'exploitation pour smartphone, Android, afin d'asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne, pulvérise le précédent record, déjà détenu par Google.  «Google a utilisé des pratiques illégales pour cimenter sa position dominante dans la recherche sur internet», a accusé la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.  «Le moteur de recherche de Google est son produit phare. Chaque année, Google génère plus de 95 milliards de dollars de revenus grâce aux publicités montrées et cliquées par les utilisateurs de Google Search et une grande partie de ses revenus sont dus à la montée en puissance des appareils mobiles comme les smartphones et les tablettes», a ajouté la commissaire danoise.  L'entreprise avait été déjà condamnée par la Commission européenne, le 27 juin 2017, à payer une amende record de 2,42 milliards d'euros pour avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne en favorisant son comparateur de prix «Google Shopping», au détriment de services concurrents. Google risquait jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires, qui s’élevait en 2017 à 94,7 milliards d’euros. Elle n’est donc que de l’ordre de 5% pour le moment. Mais la Commission européenne a également sommé l'entreprise américaine « de mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu'à 5% du chiffre d'affaires journalier moyen mondial d'Alphabet ».

Google va faire appel

Dans la foulée de la décision de l’UE, le président de Google, Sundar Pichai, a annoncé sur twitter et dans un post de blog, que la société ferait appel de cette décision, tout en expliquant qu’Androïd permet une diversité de création pour les développeurs d’application, mais qu’un système open source nécessite des bases communes de compatibilité, pour éviter qu’il ne se fragmente à long terme.

Autre point important : cette nouvelle sanction contre le géant américain arrive dans un contexte particulièrement tendu entre l'UE et les Etats-Unis, avec lesquels les sujets de friction ne manquent pas comme sur l'Otan ou le commerce.

 

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