Le constructeur est passé de la première à la deuxième place des annonceurs en France en 2017, et a abaissé ses dépenses de 5,6 % en un an à 442 millions d’euros. Comme son rival Peugeot, Renault a alloué la plus grande partie de son budget média à la TV, avec 182,3 millions d’euros, en recul annuel de 1,2 %. En radio, le Français a dépensé 100,2 millions d’euros, soit 5,5 % de plus qu’en 2016. La part de la presse a en revanche reculé de 9,3 %, à 82,7 millions d’euros, de même que le digital (display desktop), en déclin de 12,9 % à 40 millions, et la publicité extérieure (-38,4 % à 28,9 millions d’euros). Ce repli des dépenses médias ne reflète pas l’excellente santé financière du groupe au niveau mondial qui a battu un record historique en 2017, avec un chiffre d'affaires en hausse annuelle de 14,7 % à 58,8 milliards d'euros en intégrant toutes les marques de l’alliance (Nissan, Mitsubishi, Dacia, Lada…). Le groupe aborde 2018 en position de leader mondial des ventes, devant Volkswagen avec 10,6 millions de véhicules vendus, et un Carlos Ghosn fraîchement renouvelé en tant que PDG.
