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Le géant du web, Google, annonce des mesures pour améliorer la brand-safety sur Youtube, et lutter en particulier contre les contenus terroristes. Ses solutions: le recours à l'intelligence artificielle, accroissement du nombre d'experts chargés de surveiller le contenu...

Après Facebook la semaine dernière, Google a affirmé à son tour intensifier ses efforts pour lutter contre les contenus «extrémistes ou liés au terrorisme» sur sa plateforme vidéo YouTube, grâce notamment à l'intelligence artificielle. Google, comme d'autres géants d'internet, fait face à des pressions régulières des gouvernements qui lui demandent de lutter plus efficacement contre ce genre de contenus. Fin mai, les dirigeants du G7 ont encore accentué leur pression sur ces entreprises. «Nous travaillons, comme d'autres, depuis des années à identifier et faire disparaître les contenus qui vont à l'encontre de nos règles. Mais la vérité, aussi gênante soit-elle, c'est que nous devons reconnaître, en tant que secteur économique, qu'il faut faire davantage», a écrit le groupe dimanche dans un texte publié sur son blog.

 

Des experts chargés de surveiller les vidéos

 

Cette démarche «peut être compliquée: la vidéo d'un attentat terroriste peut relever de l'information si elle est publiée par la BBC, ou bien être une apologie de la violence, selon le contexte et l'utilisateur qui l'a mise en ligne», poursuit le groupe.  Google promet de renforcer son utilisation de l'intelligence artificielle, de façon à ce que les ordinateurs «nous aident à identifier et à retirer plus rapidement des contenus extrémistes ou liés au terrorisme». Reconnaissant que la technologie ne saurait être la seule réponse, le groupe promet d'augmenter «de façon importante le nombre d'experts indépendants» chargés de surveiller les vidéos. «Les machines peuvent nous aider à identifier les vidéos qui posent problème, mais l'expertise humaine permet de faire la différence entre les vidéos de propagande (...) et l'information», explique Google. Youtube a dû faire face au printemps à un boycott d'annonceurs publicitaires, après l'apparition de certaines annonces à côté de contenus polémiques (antisémites, incitant à la haine ou faisant l'apologie du terrorisme). Facebook a publié jeudi un texte détaillant ses actions contre la propagande extrémiste, largement similaires à celles de Google.

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