Lunettes de soleil, bermuda et planche sous le bras. Le surfeur va devoir ajouter un nouvel élément à sa panoplie : un bracelet de paiement sans contact. Visa, qui a développé ce système, compte le mettre en avant lors des championnats du monde de surf qui s’ouvrent ce samedi 20 mai à Biarritz. L’établissement financier est partenaire des Bleus et de l’événement, l’ISA World Surfing Games, le championnat mondial par équipe. Il se conclura dimanche 28 mai.
«Visa est associé au surf depuis quelques années, car nous recherchons les événements touchant les millennials, explique Catherine Palacios, responsable communication France et Europe du Sud de Visa. Dans ce cadre, nous sommes associés à des festivals de musique, et, en sport à la Formule-e». Et c’est pour ce public jeune que la marque a créé ce bracelet capable de remplacer la carte bancaire et le mobile comme moyen de paiement.
En France bientôt ?
Etanche, l’objet apparaît donc comme parfaitement adapté aux surfeurs. A Biarritz, Visa qui a équipé les commerçants situés à proximité de la zone de compétition, la Grande Plage, présentera les avantages de ce bracelet, déjà disponible pour le grand public en Espagne. En France, l’établissement négocie avec les banques. La dizaine de membres de l’équipe de France de surf en profitera. Pour s’offrir peut-être le champagne de la victoire ?
Moins présent que l’an passé en visibilité sur le Grand Prix de Paris de Formule-e qui se dispute ce samedi 20 mai, Visa développe aussi d’autres moyens de paiement, notamment un chatbot capable d’enregistrer des transactions et la réalité virtuelle où le règlement sera lui, bien réel.
Biarritz, capitale du surf
Discipline olympique à Tokyo, en 2020, le surf joue à Biarritz une partie importante. Il s’agit de séduire le mouvement olympique de pérenniser la discipline dans les jeux. Sur la Côte Basque, l’événement, qui accueillera près d'une cinquantaine de nations et plus de 250 compétiteurs, tient en grande partie grâce aux subventions de la ville de Biarritz où se déroule la compétition. Le budget, un peu supérieur au million d'euros, provient, presque à parts égales, des collectivités locales, de l’Etat et du fonds de soutien au sport (CNDS) et de la fédération française de surf. C’est l’agence Olbia Conseil qui accompagne les organisateurs.
