40e Grand Prix

Rire aux larmes, sourire, esquisser un léger rictus, être amusé pour une parole ou une situation… Voilà les réactions qu’ont pu avoir les spectateurs face aux Grands Prix de cette décennie. Bien loin de nos cas actuels bercés par du violon à outrance et des notes de piano déprimantes, les années 1998-2007 ont été marquées par l’humour et la joie de vivre.

Déjà, en 1998, DDB revisitait la Fnac avec des bruitages inhabituels, alors que l’année suivante BETC retournait en enfance avec la culte saga Evian et ses bébés nageurs. En 2000, le spot déjanté imaginé par DDB (encore) pour Volkswagen suit un médecin pas comme les autres qui guérit par le rire. Aujourd’hui, les Chiennes de garde auraient sûrement crié au scandale devant le spot de 2001 de Brandt (CLM BBDO) mettant en scène une femme au foyer désespérée et capable du pire pour obtenir une nouvelle machine à laver.

Le print aussi a réussi à s’imposer deux fois dans le transport (2002 et 2003) avec l’émotion à la RATP (BETC) et le comble: la SNCF (TBWA Paris) affichant son manque de moyens à cause des fraudeurs.

Pour Visual, Enjoy Scher Larfarge (devenu Les Gaulois) a misé sur l’absurde en imaginant que l’anthrax était du sucre, alors que DDB a frappé fort à nouveau avec une campagne pour L’Equipe supposant qu’une femme a oublié le visage de son mari à force de le voir planqué derrière son journal sportif.

Gros coup de cœur pour le film aux allures cinématographiques de BETC pour Canal +, réinvention ingénieuse de La marche de l’empereur version Napoléon qui n’a pas pris une ride et qu’on ne se lasse pas de revoir.

La décennie s’est clôt sur une touche moins légère avec une campagne pour l’INPES qui renvoie le spectateur aux années 1970, à l’époque où le tabagisme passif était ignoré. Un premier pas vers les années suivantes ?

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