Troisième fabricant mondial de smartphones, le groupe chinois Huawei a fait part d'un agenda ambitieux pour les marchés américain et mondiaux, balayant les inquiétudes politiques qui ont freiné jusqu'ici sa croissance. «Nous voulons être numéro deux dans les deux prochaines années. Dans cinq ans, nous voulons être numéro un», déclare Richard Yu, le patron de la division du groupe consacrée aux appareils grand public, lors d'une rencontre avec des journalistes durant le CES. Il a reconnu que Huawei devait mieux faire aux Etats-Unis, en particulier sur le créneau haut de gamme, et qu'il avait besoin pour cela de développer ses relations avec les opérateurs de téléphonie mobile, par l'intermédiaire desquels sont vendus la plupart des smartphones dans ce pays.
