Quelques semaines après le lancement de la campagne «Le sexisme, pas notre genre», le gouvernement pousse un cran plus loin sa mobilisation contre le sexisme dans la publicité. Le 7 novembre, le ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, avec l’association Communication et Entreprise, organise un atelier de créativité avec 60 responsables de communication d’annonceurs comme Casino ou Deloitte, de créatifs ou d’organisations professionnelles (AACC, Udecam). L’objectif: les faire plancher sur deux briefs «à risque», où il est facile de tomber dans les clichés sexistes. Un jury déterminera les deux meilleures campagnes, qui seront ensuite retravaillées puis réalisées en janvier 2017. «Il faut débusquer le sexisme partout où il se trouve, même le sexisme invisible, et comprendre comment il se reproduit, affirme Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes. Le but n’est pas d’intervenir de l’extérieur, mais d’abord de s’appuyer sur les militants à l’intérieur.» Selon une étude CSA réalisée en septembre 2016, 82% des femmes estiment que la publicité propage des stéréotypes qui leur donnent des complexes. Elle est, pour la ministre, un facteur «déterminant» et «clé» dans la lutte contre le sexisme. Après une première vidéo de sensibilisation, une deuxième verra le jour prochainement, réalisée par l'agence We See production. 

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