«Et hop, une jeune rue», le projet de redynamisation de la rue de Vertbois (Paris IIIe), à deux pas de la place de la République, sera finalement moins éphémère que prévu: elle devait durer du 4 au 18 juillet, et va finalement se poursuivre jusqu’au 1er août. «Il y a entre 500 et 1500 personnes par jour qui viennent nous voir, et près de 15% d’entre eux procèdent à des achats, explique Ludovic Delaherche, cofondateur de Hopshop, la start-up à l’initiative de cette opération. Nous allons renouveler les créateurs présents dans les huit boutiques (les Tropéziennes, Faguo, Splendens factory, Ma p’tite culotte.com…) pour la deuxième quinzaine.»
Lieu emblématique
«Et hop une jeune rue» est aussi un beau coup de coup de communication: choisir ce lieu emblématique où Cédric Naudon a voulu lancer le projet gastronomique et design La Jeune Rue, était osé. Car la rue de Vertbois reste associée à cet échec retentissant. Au cœur de l’opération il y a aussi un restaurant, Les Dîners bons et le café éphémère ouvert par l’agence Marcel du 16 au 18 juillet (lire aussi). L’idée de ces boutiques éphémères intéresse les politiques: ainsi Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains) est venue apporter son soutien au projet.
Une rue entière pour une marque
Hopshop pourrait renouveler l’opération à l’automne, en redynamisant une autre rue à Pau, Cagnes-sur-mer, Paris Xe et un espace gare Saint-Lazare... «Par ailleurs des marques ont aussi marqué leur intérêt et contacté Hopshop pour créer une rue entière à leur effigie pour un lancement de nouveau produit, par exemple», affirme Ludovic Delaherche.
Parmi les boutiques présentes sur place, rue de Vertbois, il y a celle de Jean-Baptiste Charpenay-Limon, Chez Moi Paris: «Le concept est de proposer des objets design qui font partie de mon intimité, d’être chez vous, chez moi.» Il habite d’ailleurs dans une de ses boutiques.
Hopshop, cofondée par Ludovic Delaherche (ex-Human Inside), Nicolas Jambin (ex-Publicis) et Stéphane Liautey (notaire) se définit comme le Air BNB des baux commerciaux et entend mettre en relation les 450 créateurs qui demandent des boutiques et les 62 000 baux commerciaux disponibles en France.
