Résultats
En dépit d’une croissance organique stable, Publicis s’appuie sur un taux de marge opérationnelle en nette hausse et un exercice 2018 favorable en termes de new biz pour poursuivre son redressement.

Dans le sillage d’une année faste en termes de new biz (Campbell's, Cathay Pacific, GSK, Fiat Chrysler…), Publicis boucle l’exercice 2018 avec une croissance organique de +0,8% (hors variation de taux de change et à périmètre constant mais aussi hors sa filiale santé déficitaire PHS, récemment cédée), similaire à celle notée en 2017. Une situation qui s’explique notamment par une activité décevante au quatrième trimestre (croissance organique de +0,5% hors PHS).

Le groupe français, qui affiche un chiffre d'affaires net de 8,969 milliards d'euros (-3,9% par rapport à 2017, +0,1% à taux de change constant), publie un bénéfice net de 944 millions d'euros contre 862 millions en 2017 avant changement de norme comptable. L’une des bonnes nouvelles provient du taux de marge opérationnelle, en nette progression et même supérieur aux objectifs.

«Nous avons fait progresser notre taux de marge opérationnelle de 60 points de base par rapport à 2017, au-delà de notre objectif d’une amélioration de 30 à 50 points. Le taux de marge opérationnelle atteint 16,7% avant impact de la norme IFRS 16. Il est important de noter que cette performance n’a pas été faite aux dépens de la croissance de demain», souligne ainsi dans un communiqué Arthur Sadoun.

La France fait figure de bon élève

«Nous avons réalisé 194 millions d’euros d’économies grâce aux efforts de simplification de structure et aux mesures d’ajustements de certaines opérations. Sur ce montant, 109 millions d’euros ont été réinvestis dans les talents et nos strategic game changers», ajoute le président du directoire. Une performance qu’illustre notamment les résultats du groupe dans l’Hexagone (croissance organique de 3,8% réalisée à périmètre constant mais hors PHS), sous la houlette d’Agathe Bousquet, nommée récemment à la tête de Publicis Conseil outre ses fonctions de présidente du groupe en France.

«Le quatrième point à retenir est l'avance que nous avons prise sur notre plan de transformation Sprint to the Future. (…) La meilleure preuve est la performance de nos strategic game changers. La data, la créativité dynamique et transformation digitale des entreprises ont progressé de 28% et représentent désormais 12% du revenu net», ajoute Arthur Sadoun. Le groupe table désormais sur une croissance organique en 2019 supérieure à celle enregistrée en 2018 et confirme son objectif d'une forte accélération en 2020, à hauteur de 4%.

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