Prud'Hommes
Le groupe publicitaire français Publicis vient d’être condamné par la justice à verser plus d’un million d’euros à son ex numéro 2 Yves Naouri. Pendant un temps considéré comme le successeur de Maurice Lévy, celui qui a été licencié en 2014 réclamait 20 millions d’euros.

Publicis a été condamné par le conseil des prud'hommes à verser au moins 1,1 million d'euros à Jean-Yves Naouri, ancien n°2 de la société qui avait été licencié en 2014, a annoncé mercredi le groupe dans un communiqué. « Le conseil des prud'hommes a considéré que le licenciement de Jean-Yves Naouri était bien fondé sur une cause réelle et sérieuse et l'a débouté de ses autres demandes à l'exception de l'octroi d'un complément de bonus de 400.000 euros au titre de 2013, et 700.000 euros au titre de 2014, avec les conséquences de ces bonus sur le calcul de l'indemnité de licenciement et de l'indemnité de congés payés », note le texte.



Successeur naturel

En 2015, Jean-Yves Naouri avait attaqué Publicis devant le conseil des prud'hommes et le tribunal de commerce de Paris pour réclamer des indemnités complémentaires concernant son licenciement. Evincé en septembre 2014 après 21 ans au sein de l'agence publicitaire, il a longtemps été considéré comme l'héritier naturel de Maurice Levy qui a depuis passé la main à Arthur Sadoun. Selon le communiqué de Publicis, le tribunal de commerce de Paris avait, en décembre 2017, accordé 1,6 million d'euros en appel à M. Naouri pour une indemnité de fin de mandat votée par les actionnaires, mais n'avait accordé aucun dommage et intérêt. « Alors que Jean-Yves Naouri avait au départ demandé près de 20 millions d'euros, il a obtenu, toutes causes confondues, environ 3 millions », note l'agence publicitaire.

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