Hack for good 2018
Anne-Pauline Luttun et Lucas Bogatchevsky sont en team depuis trois ans. Ils se sont rencontrés lors d’un stage chez Leo Burnett en 2015 et ne se sont plus quittés depuis.

Après deux ans chez DDB, ils mettent depuis huit mois leur créativité au service d’Ogilvy Paris. C’est la première fois qu’ils vont devoir élaborer une campagne pour une cause. «C’est une logique de conception très différente de ce dont on a l’habitude de faire dans le cadre de briefs orientés produits, dans la mesure où cela suppose d'être parfaitement documentés sur les personnes concernées», expliquent-ils. Ils ont l’intention à la fois de déployer toutes leurs capacités d’empathie, mais aussi de mener à bien un benchmark complet «pour éviter de reproduire ce qui a déjà été fait». L’une des campagnes qui les a le plus marqués est celle pour Mimi Foundation en 2014, «If Only for a Second», destinée à redonner une seconde d'insouciance à des personnes atteintes du cancer. «Notre objectif pour cette compétition est de rester simple, nous souhaitons faire passer un message direct, le plus juste et le plus vrai possible. Mais être simple, c’est ce qu’il y a de plus dur !», précisent-ils. Ils ont le sentiment que si l’humour et l'absurde étaient utilisés par le passé pour parler de sujets graves, la tendance est plutôt à une approche beaucoup plus «réaliste», avec des mots et des visuels très forts. Passionnés par la typo, le street art, le cinéma, les clips musicaux et les concerts, ils vont mobiliser toutes leurs ressources pour faire la différence.

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